•  Bon Noël à toutes et à tous avec une pensée toute particulière pour les personnes qui souffrent et qui seront seules ce jour là. 

     

     


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    A   Nikat,
     
     
    Rose thé, rose de Chine
     
    Toi qui de ton pays lointain
     
    A pris chez nous ta plus belle mine
     
    Envoûte nos sens de près ou de loin
     
    De ton parfum agréable et subtil
     
    Colore nos coeurs de tes tons pastels
     
    Fleur de prestige, fleur fragile
     
    Décline tes couleurs roses et crèmes
     
    Tu portes élégamment des prénoms de Lady
     
    Et celle-ci en particulier à NIKAT, je la dédie.

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  • C’ est évident, Trophime est venu au monde avec une intelligence innée et il a su la développer au cours de sa vie malheureusement achevée trop tôt.
     Il est incontestable qu’ il pourrait encore nous apprendre beaucoup puisque son puits de science était intarissable.

     Sa curiosité sur tous les sujets venait du désir de parfaire ses acquis, comme si ses compétences ne pouvaient pas avoir de limite. Il savait être infaillible sur les écrivains, les grands auteurs et compositeurs, jonglant de l’ opéra à la musique classique, sans fausse note.

    Malgré ses convictions profondes, Trophime laissait à chacun le soin de s’ exprimer tout en ajoutant sa touche finale et avec beaucoup de subtilité il finissait toujours par convaincre son auditoire que son point de vue n’ était peut-être pas le meilleur, il était trop modeste pour raisonner dans ces termes-là, mais qu’ il serait bien de reconsidérer notre opinion et réfléchir sur l’ évidence même de notre certitude.

    Alors notre méditation nous renvoyait assurément la preuve manifeste que son jugement n’ était pas dépourvu de discernement mesuré.

    Il n’ avait rien à envier de ces “grosses têtes” qui vous en imposent  par leur culture et qui n’ hésitent pas à  vous dénigrer  si leur conversation est plus arrogante que votre esprit.

    Lui, sa culture, il la plaçait à la même échelle de valeur que votre connaissance. Mais pour nous  qui le connaissions bien, nous savions que la modestie devant ses interlocuteurs demeurait une qualité qui lui avait été enseignée par ses “Pères” dans sa jeunesse apostolique.

    Il avait appris l’ humilité, dans son comportement, son langage, même dans le ton de sa voix, ainsi que dans ses choix intimes.

      Son instruction, il l’ avais acquise au fil des années, dans ses études, ses lectures, son travail, dans sa vie de tous les jours, où avec discernement il ne retenait que les vraies vertus, tel
    un philosophe réfléchi qui n’ a pas besoin d’ encombrer sa mémoire de futilités incongrues.

     Le mérite qu ‘il portait vis à vis des êtres qui l’ entouraient le poussait parfois à en exagérer leurs qualités pour ne pas nuire à leur estime.

    Trophime avait un certain talent à ne pas flatter les individus, mais d’ une manière détournée il avait l’ art de savoir mettre en valeur ceux qui d’ eux-mêmes ne se trouvaient que de médiocres qualités.

    Il aimait par son humour caractéristique, nous divertir de ses bons mots et même de ses histoires courtes qui le faisait s’ esclaffer avant même de nous en avoir narrer son récit. Il était très bon public envers sa propre personne. Ses chroniques restant bien sûr à la mesure de son savoir, toujours très érudites.

    Il ne s’ agit pas là de faire l’ éloquence de ses qualité mais de décrire un être exceptionnel qui a marqué par sa personnalité tous ceux qui l’ ont côtoyé.

    Ses hobbies au fil des années ont été le foot qui le passionnait et pour lequel, au sein de son équipe, il a fait preuve d’ un don de lui-même, sans faille, par sa présence et sa générosité, pendant plus d’ un quart de siècle.

    Ensuite son temps libre il l’ a utilisé à faire de la photo, mais pas n’ importe laquelle, des clichés minutieux, où il fallait patienter pendant des heures pour pouvoir capter là un insecte posé sur une fleur, là un coucher de soleil ou un reflet sur un paysage ou toute autre perspective que notre propre vue n’ avait pas remarquée, mais qui n’ avait pas échappé à son oeil averti.

    Pour laisser une trace à sa postérité, Trophime a aligné des vers sur des pages blanches pour nous offrir une moisson de poèmes, pas toujours faciles à comprendre pour un néophyte, mais nous, ses lecteurs attentifs, sans l’ ombre d’ un doute, nous reconnaissions les personnages de ses élégies.

    Poésie réaliste, douloureuse, mystérieuse, pragmatique, parfois coquine, mais combien indubitable.

    Lorsque sa tête n’ en pouvait plus de chercher inlassablement des versets alexandrins, alors il la réfugiait dans les étoiles et dans les astres, son deuxième thème de prédilection.

    C’ est dans la constellation que sa conscience allait scruter le repos. Vénus et Jupiter, ses courtisanes de la nuit le fascinaient.

    Trophime se mettait à jalouser Pluton et Saturne, et pour rassurer son coeur il s’ offrait une promenade le long de la voie lactée, juché sur un  “grand chariot” , de là il tutoyait toutes
    les étoiles en les appelant par leurs noms.

    Aujourd’ hui je ne peux m’ empêcher de penser que toutes les nuits, pour pouvoir admirer la terre et poser son  regard paternel sur nous, il fait ce chemin, la-haut, à proximité de toutes ces lumières qui ici-bas l’ ont fasciné et l’ ont tant fait rêver.

     Après l’ éclipse, il nous reste…… Son soleil.

           


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