• Un jour, le moment tant redouté se produit. Un simple coup de téléphone et l'engrenage du compte à rebours se met en route pour un temps indéterminé.

    La fuite en avant commence avec des instants empreints de chagrin, de tourments et des nuits peuplées d’angoisse et d’anxiété.

    L’être humain est-il ainsi fait d’instinct synchronique de rire et de larmes ? Passant simultanément du bonheur fugitif au désespoir incurable ?

    Le quidam éphémère doit-il à tout prix effectuer son purgatoire ici-bas pour mériter son paradis ? La maladie avec son lot de cruauté doit-elle s’acharner à vouloir sclupter ses degrés intensifs dans ses chairs pour persuader l’hominidé que la souffrance physique et morale est un passage inévitable pour accéder à la sérénité éternelle ?

    Etre Supprême, prends-tu tant de plaisir à voir sur cette terre le tourment d’un mari, d’un père qui a tellement donné tout au long de son existence ? N’as-tu donc aucune pitié avec celui qui a entouré les siens durant toute sa vie d’amour et de compréhension ?

    Pendant cette période interminable tout a été exprimé, même les non-dits ont trouvé leur place. La pudeur a courtisé l’impertinence, l’humour a flirté avec la gravité et la tendresse a cajolé la douleur.

    D’heure en heure le souffle de vie est devenu de plus en plus imperceptible pour se transformer en illusion. Les gestes déjà ralentis dans leurs pantomine vont se cantonner dans leur immobilisation.

    Les traits du visage perdront toute leur expression d’affliction, de peine, de supplication et de résignation.

    Même les lithanies de prières n’auront de prise sur la clémence céleste. Alors viendra l’instant où le cénacle, à son tour, retiendra son souffle pour que l’équation soit totalement égalitaire. La seule différence résidera en ce que la vie ancrée pour nous et l’éternité se sera installé pour lui.

    La nuit tant redoutée peut s’achever.

    Le jour peut pâlir à l’horizon.

    Rien ne sera plus jamais comme hier.


    votre commentaire
  •  

    Il arrive quà la croisée de nos vies une rencontre incontournable perturbe notre existence. A ce moment précis, une foule de sentiments contradictoires affluent à notre esprit.

    Il se présente d’abord l’idée de vouloir feindre l’indifférence et en même temps une envie de savoir ce qui se passe dans la tête de la personne qui se trouve en face de vous.

    Et puis un élan incontrôlé de jalousie vient se loger au creux de l’estomac pour se transformer en amertume au point de refouler ses larmes et en essayant de maîtriser sa contrariété.

    Même si notre nature est principalement faite de bonne éducation on peut difficilement dominer cette sensation sournoise de propriété qui se traduit par des contractions du visage qui est loin de s’apparenter au sourire et à la gentillesse.

    A cet instant précis on se sent seule dans son coeur. Des questions sans réponse se bousculent dans son cerveau. Il est impossible de discerner si le jugement que l’on porte aux évènements sont intensifiés à tort où quelque peu réel.  Une exagération des faits s’amplifie sans que rien ni personne ne peut enrayer le cours du destin.

    Pourtant il suffirait de pas grand chose pour que la vie reprenne son cours normal. Mais voilà il faut supporter de voir celui que l’on aime parler et sourire pendant des heures interminables, face à son passé. Ce passé où l’on a été exclue et sur lequel on n’a pas été entretenue.

    Qu’est ce qu’il y a de plus difficile à assumer, le fait de refouler sa possessivité, celui de savoir que sa rivale a eu ce plus qui ne sera permis à personne d’autre dans l’avenir, même pas à soi, ou l’impression de se sentir delaisser sans pouvoir contourner le déroulement des aléas. ? Même si on essaie de se rassurer en pensant que cette journée est éphémère, une blessure est ancrée dans son coeur et il faudra quelques temps pour qu’elle s’estompe.

    A partir de cet instant il faut lutter pour que ces mauvais souvenirs s’effacent de la mémoire pour pouvoir retrouver la sérénité dans son coeur.

    Lorsque l’on aime à ce point, les pensées désagréables se gomment assez vite pour laisser place à une béatitude due à un attachement passionnel.

            


    votre commentaire
  • Mon jardin en toutes saisons avec ses fleurs, ses arbustes et ses poissons.


    2 commentaires
  •  

     

     L’ absence c’est une carence,

    Un manque d’ amour, un manque de toi,

    C’ est la tristesse, un vide immense,

    Un grand trou noir autour de moi.

    C’ est aussi les jours d’ attente,

    Les heures et les minutes lentes,

    Le temps qui passe et n’ attend pas,

    Pour qu’ enfin j’ entende ta voix.

     

     

    votre commentaire
  •  

     

    Le bonheur, dites-vous, on me l’ a donné,

    Mystérieux et confus, il a un goût sucré,

    Furtif, ses douceurs effacent les traces et les rides

    Fais revivre l’ aube pâle d’ un printemps aride,

    Réveille l’espérance ardente d’ une folle jeunesse,

    Mais tout cela n’est vraiment que vaines promesses.

    Le bonheur, dites-vous, je l’ ai trouvé ?

    Au détour d’ un chemin, à l’ ombre d’ une haie,

    Au milieu d’ une vie entourée de secrets,

    Dans un jardin de fleurs aux pétales fanées.

    Le bonheur, dites-vous, il faut l’ emprisonner !

    Il faudrait d’ abord le prendre pour le conserver.

    Il appartient à quiconque, à personne en particulier,

    Il échappe à tous ceux qui veulent le capturer.

    Le bonheur, dites-vous !

    Au détour des années, moi je l’ai rencontré.


    1 commentaire