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    Il arrive quà la croisée de nos vies une rencontre incontournable perturbe notre existence. A ce moment précis, une foule de sentiments contradictoires affluent à notre esprit.

    Il se présente d’abord l’idée de vouloir feindre l’indifférence et en même temps une envie de savoir ce qui se passe dans la tête de la personne qui se trouve en face de vous.

    Et puis un élan incontrôlé de jalousie vient se loger au creux de l’estomac pour se transformer en amertume au point de refouler ses larmes et en essayant de maîtriser sa contrariété.

    Même si notre nature est principalement faite de bonne éducation on peut difficilement dominer cette sensation sournoise de propriété qui se traduit par des contractions du visage qui est loin de s’apparenter au sourire et à la gentillesse.

    A cet instant précis on se sent seule dans son coeur. Des questions sans réponse se bousculent dans son cerveau. Il est impossible de discerner si le jugement que l’on porte aux évènements sont intensifiés à tort où quelque peu réel.  Une exagération des faits s’amplifie sans que rien ni personne ne peut enrayer le cours du destin.

    Pourtant il suffirait de pas grand chose pour que la vie reprenne son cours normal. Mais voilà il faut supporter de voir celui que l’on aime parler et sourire pendant des heures interminables, face à son passé. Ce passé où l’on a été exclue et sur lequel on n’a pas été entretenue.

    Qu’est ce qu’il y a de plus difficile à assumer, le fait de refouler sa possessivité, celui de savoir que sa rivale a eu ce plus qui ne sera permis à personne d’autre dans l’avenir, même pas à soi, ou l’impression de se sentir delaisser sans pouvoir contourner le déroulement des aléas. ? Même si on essaie de se rassurer en pensant que cette journée est éphémère, une blessure est ancrée dans son coeur et il faudra quelques temps pour qu’elle s’estompe.

    A partir de cet instant il faut lutter pour que ces mauvais souvenirs s’effacent de la mémoire pour pouvoir retrouver la sérénité dans son coeur.

    Lorsque l’on aime à ce point, les pensées désagréables se gomment assez vite pour laisser place à une béatitude due à un attachement passionnel.

            


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